« Un programme poétiquement introspectif de cette qualité nécessite par-dessus tout un phrasé sensible et une sonorité enchanteresse, qualités que le violoniste français Virgil Boutellis-Taft possède à un niveau remarquable.»

THE STRAD, Julian Haylock, 26 Juin 2020

INCANTATION

avec le Royal Philharmonic Orchestra

« Le jeune violoniste s’appelle Virgil Boutellis-Taft, il a été l’élève de la regrettée Suzanne Gessner au Conservatoire de Paris avant de poursuivre un parcours musical de Budapest à Londres ou Tel Aviv. Son disque, « Incantation », montre que ce chemin a été bénéfique tant il témoigne déjà d’une maîtrise remarkable de son instrument (un magnifique Montagnana vénitien de 1742 que lui prête un mécène privé). Car ce qui s’impose d’abord chez Virgil Boutellis-Taft, c’est la plénitude d’un son chaud et pur, élégant et sensuel, qui déploie à merveille l’intensité expressive du Kol Nidrei de Bruch ou du Nigun de Bloch. Ce jeune homme possède, c’est sûr, une sensibilité romantique mais il sait aussi aller plus loin que le déploiement lyrique, il sait creuser la ligne musicale pour ouvrir des perspectives troublantes, quasi magnétiques, comme dans le Poème de Chausson. Le thème unificateur, celui de l’incantation, donne la clé spirituelle de cette réussite, portée aussi par le magnifique écrin qui lui offre le Royal Philharmonic Orchestra sous la baquette de Jac van Steen. Un disque avec lequel vivre. »

– CLASSICA, Alain Duault, Mars 2021 –

« …mi poème symphonique, mi concerto, ces œuvres séduisent par leur lyrisme et Virgil Boutellis-Taft ne manque pas de lyrisme, ni de poésie. C’est un disque exigeant, assez intérieur aussi et comme c’est un coup de cœur, c’est le disque du jour sur France Musique. »

– Lire l’article sur FRANCE MUSIQUE, Rodolphe Bruneau-Boulmier, 12 février, 2020 –

« Après un retentissant concert de présentation affiché complet Salle Gaveau, voici l’envoûtant nouvel album du jeune violoniste français Virgil Boutellis-Taft dans la meilleure des formes en collaboration avec le prestigieux Royal Philharmonic Orchestra dirigé par Jac Van Steen. Un compagnon d’évasion aux tendres sentiments ainsi qu’un baume pour le cœur en ces temps d’épreuve. Si le programme peut paraître éclectique, parce qu’il y a une œuvre contemporaine et une baroque, et que cela irait dans le sens des jeunes instrumentistes virtuoses qui aiment partager leurs talents dans tous les styles ; ce qui se trouve au fond de cet album parfaitement romantique est d’une étonnante profondeur, même bouleversante de beauté quand il le faut, ainsi qu’une brillante maîtrise technique, en l’occurrence délicieusement mise au service du thème de l’album, « l’incantation », formule magique qui mène à l’enchantement ! Pari réussi dignement, avec brio et sans affectation. La volonté d’épure stylistique est parfaitement représentée dans les choix d’intervention aux partitions originales, d’abord dans une nouvelle et surprenante version de la célèbre Danse Macabre de Saint-Saëns, mais surtout dans l’incroyable Kol Nidrei de Max Bruch qui ouvre l’album, libéré de tout artifice expressif romantique. Virgil Boutellis-Taft exprime aisément l’intensité grave de Bruch comme l’agitation spirituelle et sensorielle du Nigun d’Ernest Bloch, avec son héroïque violon Montagnana. La pièce crypto-baroque du programme est la Chaconne en Sol mineur de « Vitali », rendue célèbre au siècle dernier par Jascha Heifetz. Il s’agît là du moment le plus pyrotechnique voire pompier de l’album, avec la tonalité instable du mystérieux opus. Le Royal Philharmonic Orchestra sous la direction de Jac Van Steen est un partenaire excellent, que ce soit dans l’excès de la Chaconne ou dans la Sérénade Mélancolique de Tchaikovsky, où le violoniste et l’orchestre ont une entente parfaitement harmonieuse, délicate, enchanteresse, avec le soliste montrant toute la finesse de son talent. Le Poème de Chausson, pièce fétiche des violonistes, est un autre grand moment de dialogue entre le soliste et l’orchestre : le violon orientalisant de Chausson, avec la dextérité et la maîtrise de Boutellis-Taft, captive entièrement l’attention ! Un album absolument enchanteur d’un jeune violoniste prometteur, à récouter sans modération ! »

Lire l’article sur CLASSIQUE NEWS, Sabino Pena Arcia, 2 janvier, 2021

« Le concept d’école nationale ne signifie certes plus grand-chose aujourd’hui, mais il est cependant permis d’entendre chez Virgil Boutellis-Taft un équilibre entre l’école franco-belge, son art délié et élégant et le son solide et charnu de l’école russe. De là, beaucoup d’intensité affective mais aussi de sobriété dans l’émotion. D’autant qu’il semble en accord parfait avec Jac van Steen et le Royal Philharmonic Orchestra. Cela parait avec évidence dès le Kol Nidrei de Max Bruch et, plus loin, dans le Nigun d’Ernest Bloch. La Danse macabre de Saint-Saëns… met encore plus en avant le violon, avec des sortilèges virtuoses dont notre instrumentiste triomphe brillamment…, et l’on referme ce récital qui est bien plus qu’une carte de visite. »

– CLASSICA, Jacques Bonnaire, Mai 2020 –

« irgil Boutellis-Taft’s playing throughout his debut orchestral album with the Royal Philharmonic Orchestra, Incantation, is brilliant, effusive and gripping. He glides above the orchestra while maintaining a core to the tone and unfolding gorgeous intricate phrases. But it is the depth of his relationship with the material, unique combination of works and history behind why he programmed this CD the way that he did that make this album exceptional. History had silenced Virgil Boutellis-Taft’s family violin. Through Incantation, the violin sings again in an unfurling of seemingly contradictory emotions which are all centered around melancholy. »

Lire l’article sur CLASSICAL POST, Anna Heflin, 13 Juillet, 2020

« Virgil Boutellis-Taft dévoile les pouvoirs incantatoires de son violon. En un programme où la musique dévoile ses pouvoirs magnétiques et ensorcelants, ce disque Aparté révèle le travail d’un virtuose qui transforme l’heure d’écoute en un instant de pure rêverie. Le soliste et le Royal Philharmonic Orchestra dirigé par Jac Van Steen proposent là un disque intellectuellement et musicalement très abouti… Nous ne sommes pas bien loin de la Danse macabre de Saint-Saëns, magistralement interprétée par Virgil Boutellis-Taft… Musique d’un disque où chaque morceau répond au précédent, et des instants profonds de lyrisme et d’imaginaire débridé. Incantation, c’est le disque d’un violoniste qui travaille le pouvoir magique de la musique. Lui qui magnifie de son jeu intense et troublant des œuvres fascinantes… Le violon charmeur, sombre rageur ou violent de Virgil Boutellis-Taft chante la magie et l’ensorcellement… Ce violoniste brillant sait happer au plus profond de chacun la part non méthodique, déraisonnée et inconsciente de l’être. C’est là déjà le pouvoir supérieur de la musique. Mais seul un interprète de plus grand talent encore sait porter une folle partition virtuose jusqu’à la transfiguration… »

Lire l’article sur GANG-FLOW, Anne-Sandrine Di Girolamo, 13 Février, 2020

« En ouverture de l’album, le Kol Nidrei… a un caractère magnifiquement lyrique, et Boutellis-Taft l’investit avec beaucoup de personnalité… De ce grand classique, le soliste crée une nouvelle approche rafraichissante. Et il en va ainsi pour la suite, Boutellis-Taft conférant à chaque œuvre beaucoup de raffinement expressif et de beauté… Le jeu de Boutellis-Taft est fluide, aisé et éloquent, et l’accompagnement du Royal Philharmonic est toujours intense… Ma pièce préférée parmi les sept œuvres au programme est le Poème pour violon et orchestre du compositeur français Ernest Chausson (1855-1899). Boutellis-Taft fait ressortir toutes les couleurs exotiques de l’œuvre sans verser dans un sentimentalisme ou un « romanticisme ». En fait, c’est magnifique. Incantation porte bien son nom, révélant beaucoup de magie, de mystère, de beauté, d’enchantement et d’intensité séraphique grâce à l’interprétation authentique de Boutellis-Taft. C’est un artiste incontournable avec lequel il va falloir compter, et dont nous allons certainement entendre davantage de belles choses dans le futur. »

Lire l’article sur CLASSICAL CANDOR, John J. Puccio, Avril 2020

« …Un parcours qui ose imposer la réflexion et une calme lenteur dans un monde plus préoccupé de mouvement et d’immédiateté… L’entrée du violon à découvert est tendrement évocatrice. Le développement est empreint d’un lyrisme non démonstratif proprement envoûtant, traversé de quelques spasmes que le violon aborde avec aisance jusqu’au registre suraigu d’une ravissante délicatess… Tout au long de ce parcours flattant essentiellement le registre de la discrétion, Virgil Boutellis-Taft fait montre d’une sonorité claire et intense et d’une habileté technique au service d’une grande intériorité. Comme d’un extrême raffinement, singulièrement dans l’œuvre de Chausson où est bannie toute recherche de l’effet au profit de la fluidité du geste. »

Lire l’article sur ON-MAG, Jean-Pierre Robert, 16 Mars, 2020

« C’est l’incantation qui se trouve au cœur de ce bel enregistrement inspiré, conçu par le talentueux violoniste Virgil Boutellis-Taft et le Royal Philharmonic Orchestra sous la direction de Jac van Steen pour le label Aparté… La Chaconne du violoniste et compositeur italien de la fin du XVIIe et début XVIIIe Tomaso Antonio Vitali… que Virgil Boutellis-Taft sublime par son interprétation à la fois virtuose et sensible… le violon enchanteur de Virgil Boutellis-Taft (un Domenico Montagnana Venise 1742) convoque sentiments et thème slave en un touchant dialogue avec l’orchestre brillamment conduit par Jac van Steen. »

Lire l’article sur LEXNEWS.FR avril 2020

« …Des contrastes qui témoignent également de la musicalité intense du protagoniste: le jeune violoniste français Virgil Boutellis-Taft, qui avec son jeu évocateur ouvre un véritable monde d’émerveillement qui fait forte impression. Nous avons affaire à un soliste qui ne fait pas étalage, mais met l’intelligence et la technique entièrement au service de la musique, soigneusement assistée par Van Steen avec le célèbre Royal Philharmonic Orchestra… L’enregistrement réalisé au Henry Wood Hall de Londres satisfait toutes les attentes. »

Lire l’article sur OPUS KLASSIEK, Aart van der Wal, Février 2020

« Les convictions les plus fortes de Boutellis-Taft résident dans les pages de tradition judaïque, notamment celles présentes chez Max Bruch et Ernest Bloch. « Searing and crying for outreach »,l’ardente religiosité araméenne du Kol Nidrei est vive et intense, probablement l’apogée de l’album. Avec une ligne inoubliable et répétitive, c’est l’un des exemples les plus convaincants de l’art de Virgil Boutellis-Taft. Pareillement pour le Nigun d’Ernest Bloch, qui s’ouvre sur une musique saisissante et menaçante. Serties dans une ornementation délicate, les appogiatures sont également bien soignées. Majestueuses et graves dans leur arrangement, c’est ici que le violoniste savoure une plus grande dynamique qui enveloppe l’auditeur dans une emprise kabbalistique. Captivant. Des envolées d’une beauté à pleurer abondent également dans la Chaconne de Vitali, frappant l’auditeur d’émerveillement. Le violoniste montre à quel point il est doué pour conduire patiemment la musique jusqu’à un état d’anxiété et de déchirement : plein de vitalité et de tension, Virgil Boutellis-Taft semble avoir la liberté la plus débridée pour jouer Tomaso Antonio Vitali. Boutellis-Taft n’amplifie jamais l’emphase du texte et apaise à l’intérieur d’un halo d’une habile retenue. »

Lire l’article sur CONCERTONET.COM, Christie Grimstad, 2 Mars, 2020

« Le violon est indéniablement un instrument apprécié par de nombreux mélomanes. Tel un acteur, il peut jouer de nombreux rôles différents. Il sait pleurer, rire, gémir, caqueter, danser, chanter, être carrément folk ou hautement lyrique. Mais pour réussir tout cela, il a besoin du concours d’un grand musicien. J’ai entendu trop d’enregistrements de violonistes qui ne produisent qu’un son doux et argenté, quel que soit le type ou le style de musique qu’ils jouent. Les pièces réunies dans ce nouvel enregistrement Aparté requièrent, pour être efficaces, le tempérament expressif aux multiples facettes et les compétences techniques d’un authentique musicien. Le jeune violoniste français, Virgil Boutellis-Taft, qui est décrit par les critiques comme un « violoniste exceptionnel », est de cette trempe. D’un ricanement sarcastique, il sait faire ressortir l’humour sardonique et l’esprit espiègle de la Danse macabre de Camille Saint-Saëns. Il pousse à l’extrême les élans passionnés de la fin de la Chaconne en sol mineur de Tomaso Antonio Vitali. Il module de façon harmonieuse, le timbre et les couleurs de son instrument pour révéler la mélancolie profonde de la Sérénade mélancolique de Tchaikovsky, une pièce si justement intitulée. Le fervent stoïcisme inhérent au Kol Nidrei de Max Bruch est très bien rendu par Boutellis-Taft dans son arrangement pour violon d’une œuvre initialement écrite pour violoncelle et orchestre. Quant à ses compétences techniques, il suffit d’écouter les trilles soutenus très doux et aigus à la fin du Poème pour violon et orchestre d’Ernest Chausson qui attestent des talents de ce musicien. L’enregistrement Aparté est chaleureux et place le violon légèrement en avant de l’orchestre avec un excellent équilibre. Le soutien du chef d’orchestre Jac van Steen suit toujours la direction expressive et les inflexions dynamiques du violoniste. »

Lire l’article sur CLASSICAL MUSIC SENTINEL, Jean-Yves Duperron, Février 2020

« Le jeu du violoniste français Virgil Boutellis-Taft impressionne par sa grande sonorité et beaucoup d’expression, sans aucune exagération. Ainsi, l’intensité de son jeu ne met jamais en danger le caractère particulièrement réfléchi et intime des pièces. Le Royal Philharmonic Orchestra et son chef d’orchestre Jac van Steen sont en totale harmonie avec le soliste et offrent un accompagnement sensible.»

Lire l’article sur PIZZICCATO, Rezension von Uwe Krusch, 13 Mars, 2020

« Après un premier CD de musique de chambre, le violoniste français Virgil Boutellis-Taft célèbre aujourd’hui ses débuts, sur CD avec un grand orchestre. Ce qui est particulièrement remarquable, c’est le choix des œuvres qu’il propose. Alors que, pour leur premier CD, de nombreux violonistes se plaisent à présenter des œuvres de grands virtuoses à couper le souffle tels que Paganini, Wieniawski ou Sarasate, le violoniste français Virgil Boutellis-Taft a choisi des tonalités plus intimes pour son premier CD avec orchestre. Il a intitulé ce CD Incantation, qui selon le Duden signifie en allemand « enchantement, conjuration par des formules magiques » – et ce ne sont pas des vers ou des formules qui sont récités comme des mantras, mais Boutellis-Taft enchante avec la musique de Bruch, Vitali, Saint-Saëns, Tchaikovsky, Bloch, Chausson et Umebayashi. Sur fond de conjuration, Kol Nidrei de Max Bruch, Nigun d’Ernest Bloch (du Triptyque Baal-Shem) ou le Poème pour violon et orchestre d’Ernest Chausson sont plutôt méditatifs. Cette humeur mélancolique est rarement rompue et se transforme en une danse de sorcière endiablée comme la Danse macabre de Camille Saint-Saëns. C’est une puissante sonorité et cependant un son très chaud et velouté que Virgil Boutellis-Taft tire de son violon Montagnana. Et quand j’ai évoqué au début les habituelles autres œuvres virtuoses – les morceaux de musique choisis ici ne sont pas moins virtuoses, mais d’une manière différente! »

Lire l’article sur RADIO KLASSIK, Michael Gmasz, April 4, 2020

ENTRE ORIENT & OCCIDENT

avec Guillaume Vincent

« Le violoniste Virgil Boutellis-Taft, allie à une sonorité impeccable, une virtuosité impressionnante se jouant de toutes les difficultés s’additionnant sans limites. Un voyage fort réussi entre Orient et Occident!»

Lire l’article sur ON MAG, Michel Jakubowicz, 3 Novembre, 2016

« La personnalité de Virgil Boutellis-Taft est intéressante. Jolie sonorité, belle imagination dans le jeu des timbres, et grande précision, qui n’exclut pas une expressivité prenante, en particulier dans les pièces « orientales » mais aussi chez Debussy. »

– CLASSICA, Jacques Bonnaire, Novembre 2016 –

« … son intense, brillant, somptueux sur toute la tessiture du violon de Virgil Boutellis-Taft, magnifié par un archet très sûr… lyrisme brûlant, puissance quasi démiurgique de l’inspiration, précision… Un disque qui atteint, en ses meilleurs moments, une incandescente intensité »

Lire l’article sur LE BABILLARD, Loïc Chahine, 27 Octobre, 2016

« …infiniment de sensibilité, de virtuosité, de justesse de tempo et de sonorités remarquables dans ce programme hors du commun qui représente un magnifique parcours totalisant un siècle « entre Orient et Occident » »

Lire l’article sur L’EDUCATION MUSICALE, Edith Weber, Décembre 2016